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Optimiser le DPE : 2 astuces simples pour améliorer sa performance énergétique

Salon lumineux avec grandes fenêtres et affichage d'efficacite energetique

Un logement classé F ou G au DPE risque une interdiction de location dès 2025. Un simple changement de mode de chauffage peut parfois suffire à gagner une lettre, sans engager de lourds travaux. Les propriétaires ne sont pas toujours informés que certaines interventions rapides, peu coûteuses et éligibles à des aides publiques, permettent d’améliorer sensiblement la performance énergétique affichée lors d’une vente.

La réglementation évolue vite et les méthodes de calcul du DPE privilégient désormais quelques points techniques précis. Deux ajustements ciblés s’avèrent décisifs pour changer la donne avant une transaction immobilière.

Pourquoi la performance énergétique influence-t-elle la vente de votre logement ?

La performance énergétique s’impose désormais comme un critère incontournable sur le marché immobilier. Depuis la refonte du diagnostic de performance énergétique (DPE), les logements classés F ou G voient leur attractivité fondre. Les futurs acheteurs, bien informés sur le coût de la consommation énergétique et attentifs aux enjeux climatiques, considèrent la note DPE avant d’envisager toute négociation.

Dès qu’une classe énergétique flirte avec le bas du classement, la décote s’invite. Les dernières études menées par les notaires montrent que la valeur verte, autrement dit la plus-value liée à une bonne performance énergétique, peut grimper de 5 % à 15 %, en fonction du secteur et du type de maison ou appartement. À l’inverse, un bien mal noté se retrouve en difficulté : la vente prend du temps, la négociation s’acharne, et la location peut même devenir impossible d’ici peu. Les règles sur les passoires thermiques ne laissent plus de place à l’improvisation.

Aujourd’hui, le diagnostic immobilier va bien au-delà du simple papier réglementaire. Il engage le vendeur, rassure l’acheteur et peut même conditionner l’accès au crédit. Certaines banques exigent un audit énergétique pour accorder un prêt, surtout en cas de rénovation lourde ou d’achat dans l’ancien énergivore. Les émissions de CO2, scrutées sur le dpe logement, deviennent un argument lors des discussions.

Dans ce contexte, améliorer la note DPE ne relève pas du choix mais bien de la stratégie avisée. Désormais, la performance énergétique façonne les transactions immobilières avec une rigueur qui ne souffre plus de demi-mesure.

Deux astuces efficaces pour booster rapidement votre DPE

Renforcez l’isolation thermique

Le premier levier pour optimiser le DPE se situe du côté de l’isolation thermique. Les pertes de chaleur, surtout par les combles et la toiture, grèvent la note énergétique. Un renforcement ciblé de l’isolation des combles, du plancher bas ou des murs peut suffire à faire évoluer la note DPE d’un cran. Les matériaux comme la laine de verre, la ouate de cellulose ou les panneaux en polyuréthane apportent une réponse concrète et rapide. Autre point de vigilance : la qualité des fenêtres. Installer du double ou triple vitrage réduit durablement la consommation énergétique et améliore le confort au quotidien.

Voici deux actions d’isolation qui font la différence :

  • Isolation des combles : jusqu’à 30 % d’économies sur le chauffage
  • Pose de fenêtres performantes : réduction des pertes énergétiques et du bruit

Modernisez le système de chauffage

La seconde piste concerne directement le système de chauffage. Un équipement daté, énergivore, fait chuter la performance énergétique de l’habitation. Installer une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation place le logement dans une nouvelle dynamique. Selon l’Ademe, remplacer une vieille chaudière fioul par une pompe à chaleur permettrait d’alléger jusqu’à 60 % la facture annuelle. Quant à la régulation intelligente, thermostats connectés, robinets thermostatiques,, elle affine l’efficacité énergétique et apporte un argument supplémentaire lors du diagnostic.

En misant sur ces deux ajustements ciblés, il devient possible d’améliorer le DPE et de revaloriser maison ou appartement sur un marché où les exigences s’affirment.

Quels travaux privilégier selon l’état de votre habitation ?

Avant toute décision, un état des lieux précis s’impose. Un logement ancien, peu isolé, accumule les déperditions thermiques et souffre souvent d’une ventilation inadaptée. Dans ce contexte, les travaux de rénovation énergétique doivent cibler en priorité l’isolation thermique : combles, murs, planchers bas. Cette étape, discrète mais décisive, conditionne la suite. Ceux qui l’ont réalisée remarquent un confort nettement amélioré, été comme hiver.

Lorsque l’enveloppe du bâti présente déjà des performances correctes, il est temps de s’intéresser au système de chauffage et à la ventilation. Remplacer une vieille chaudière par une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation a un impact direct sur la note DPE. Dans les appartements urbains, souvent sujets à l’humidité et au manque d’aération, installer une VMC double flux améliore la qualité de l’air tout en limitant les pertes d’énergie.

Les logements récents, déjà soumis à des normes thermiques strictes, gagnent à être optimisés grâce à une gestion intelligente : thermostat connecté, robinets thermostatiques, programmation fine. Pour choisir la meilleure option, un audit énergétique permet d’établir l’ordre des priorités et de viser juste, sans faire exploser la facture.

Personne installant une isolation écologique dans un grenier lumineux

MaPrimeRénov et autres aides : comment alléger le coût de vos améliorations énergétiques

Le coût des travaux de rénovation énergétique n’est plus un obstacle insurmontable grâce aux aides publiques. MaPrimeRénov, pilotée par l’Anah, soutient aussi bien propriétaires occupants que bailleurs et copropriétés. Le montant varie selon les revenus, la nature des travaux et le niveau de performance recherché. Isolation des murs, modernisation du système de chauffage, amélioration de la ventilation : chaque intervention bénéficie de soutiens spécifiques, souvent cumulables.

Le prêt à taux zéro (éco-PTZ) vient compléter ces dispositifs. Accordé par de nombreuses banques, il finance jusqu’à 50 000 euros de travaux d’économies d’énergie sans intérêts. Une coordination avec MaPrimeRénov permet d’optimiser le budget global. Pour les copropriétés, la Banque des territoires propose des financements dédiés, notamment lors de rénovations collectives.

Certaines aides locales, parfois méconnues, apportent une aide supplémentaire. Plusieurs collectivités accordent des subventions additionnelles ou des exonérations de taxe foncière. Pour bénéficier de ces dispositifs, il est impératif de faire appel à un artisan RGE (« reconnu garant de l’environnement »). L’Ademe et les espaces France Rénov’ accompagnent les particuliers vers les bons professionnels et les démarches adaptées. N’oubliez pas la TVA réduite à 5,5 %, applicable sur la grande majorité des travaux liés à la performance énergétique.

Améliorer la performance énergétique de son logement ne relève plus du parcours du combattant. Quelques gestes ciblés, les bons interlocuteurs, et le soutien des aides publiques ouvrent la voie à un habitat plus confortable, valorisé, et prêt à affronter les prochaines normes. Les prochaines années distingueront les propriétaires qui auront su anticiper de ceux qui subiront. La balle est déjà en mouvement. Qui saisira l’occasion de transformer une contrainte en véritable atout ?

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